Des journalistes sont en formation depuis mardi sur le sujet de l’éducation aux médias, la cohésion sociale et la prévention de l’extrémisme violent. Cette initiative, mise en œuvre par Hotsi Communication, bénéficie du soutien actif de l’Ambassade des États-Unis au Togo. Le projet s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent (SNAPLEV), avec un accent particulier sur l’aspect communication.
« Cette formation offre une opportunité unique aux journalistes togolais de partager leurs idées et opinions sur la manière dont ils peuvent contribuer à la cohésion sociale à travers leurs organes respectifs. Cette initiative représente un pas significatif vers la création d’une société plus informée, résiliente et unie, prête à relever les défis de l’extrémisme violent grâce à une communication responsable et éclairée », a déclaré Combey Combetey, directeur général de Hotsi Communication.
C’est un atelier de 4 jours qui fait partie d’une série de formations permettant d’explorer le rôle essentiel des médias dans la prévention de l’extrémisme violent. Les sessions couvrent divers sujets, tels que la mission sociale des médias, l’approche médiatique des incidents sécuritaires, et le pouvoir des médias en tant que promoteurs du dialogue et de la médiation.
Le thème général de ces sessions est : « Les médias, l’éducation aux médias, la cohésion sociale et la prévention de l’extrémisme violent ».
L’apport des médias contre l’extrémisme violent
Shannon Ritchie, directrice chargée des affaires publiques à l’Ambassade des États-Unis au Togo, a souligné l’importance de tirer parti du pouvoir des médias pour éduquer, unifier et désamorcer les récits qui alimentent l’extrémisme violent.
« Cet atelier marque le début d’une série de quatre sessions régionales axées sur les médias. Ces rencontres visent à mettre en lumière le rôle central des médias dans la lutte contre les sources de division. Elles renforcent leur mission d’éducation sociale et d’encouragement au dialogue dans un contexte de préoccupations sécuritaires », a-t-elle indiqué.
Shannon Ritchie a réitéré l’importance des principes du dialogue, de l’unité et de l’engagement commun en faveur de la paix. Pour elle, ces principes guident les stratégies togolaises et américaines de résolution des conflits et de lutte contre l’extrémisme violent.
De son côté, Franck Missite, le directeur de cabinet au ministère de la communication et des médias, a partagé son point de vue sur l’importance de la communication dans la prévention de l’extrémisme violent.
« La communication, en tant que force unificatrice, joue un rôle indispensable dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent. La diffusion d’informations efficaces et authentiques est importante pour renforcer le sentiment d’appartenance à une nation commune. Ce qui rapproche ainsi les citoyens les uns des autres », a-t-il fait savoir.
En promouvant l’éducation aux médias et en renforçant le rôle des médias dans la prévention de l’extrémisme violent, le Togo et les États-Unis s’engagent conjointement à créer un environnement médiatique plus responsable et constructif pour l’avenir.