Me Yawovi Agboyibo persiste ! Les togolais de l’intérieur et de la diaspora ont en commun « le bien extrêmement précieux qu’est la Patrie ». Pour l’ancien Premier ministre togolais, de la bonne gestion du pays dépendent sa prospérité et les opportunités pour les citoyens ainsi que le relèvement du pouvoir d’achat. Dans un nouveau message d’éveil, le responsable de la fondation FAR fustige la gestion des résultats du concours de recrutement des enseignants volontaires. Il demande au Chef de l’Etat un certain nombre de réformes devant garantir les principes de crédibilité et le sens d’équité.
Le concours de recrutement des Enseignants Volontaires a causé plus de problème qu’il n’en a résolu. Ceux qui sont censés être recrutés par ce concours dénoncent une gestion hasardeuse qui n’a profité qu’à certains.
Pour Me Agboyibo, le concours a été politisé pour le fait que des cadres du parti au pouvoir aient promis à plusieurs Enseignants Volontaires le recrutement moyennant leur soutien au parti UNIR lors des élections locales.
« C’est l’occasion de réitérer que par-dessus les spécificités propres à chaque citoyen, les togolais de l’intérieur et de la diaspora ont en commun le bien extrêmement précieux qu’est la Patrie. De sa bonne gouvernance, dépendent la prospérité du pays et les opportunités susceptibles d’en découler en termes d’initiatives d’affaires, de création d’emplois et de relèvement du pouvoir d’achat des populations des villes et des campagnes », indiqué Me Agboyibo.
{loadmoduleid 210}
Pour l’ancien Premier ministre, les pratiques consistant à privilégier les affinités politiques, géographiques et ethniques sont « contreproductives au développement quels que soient les avantages que les bénéficiaires en tirent à court terme ».
En vue de préserver la Primauté de la Patrie, le président du CAR demande au Chef de l’Etat d’œuvrer pour des réformes au niveau d’un certain nombre d’institutions publiques. Une réforme à opérer dans le « respect des principes qui en garantissent la crédibilité et le sens d’équité en faisant en sorte que leur composition reflète les différents corps concernés ».
Pour Me Agboyibo, les réformes doivent toucher les institutions en charge des recrutements à la fonction publique, de l’adjudication des marchés publics, de l’attribution des bourses d’études, du financement des partis politiques et de la presse ainsi que des fonds d’aide à des couches socioprofessionnelles.
{loadmoduleid 212}