En prélude à ces premières manifestations de rue d’après les élections législatives du 20 décembre, qu’elle a boycotté, la Coalition de l’opposition tient tout le week-end des meetings de sensibilisation.
Le ministre Payadowa Boukpessi qui n’a trouvé rien à redire au sujet des meetings de la journée de samedi, réagit sur les activités programmées pour la journée de dimanche. De fait, les meetings programmés à Dapaong, Mango, Dankpen, Anié, Badou, Akébou, Danyi et Kévé peuvent se tenir.
Le 20 janvier, la Coalition a programmé des meetings dans 19 localités. Et pour le ministre, l’opposition peut tenir des meetings à Bassar, Bafilo, Tchamba, Sokodé, Atakpamé, Kpalimé, Tsévié, Afagnan, Zanguéra et Baguida. Des localités choisies dans la liste des 19 proposées par la coalition, sur une base de 2 localités par région.
« Il est à noter que les meetings programmés dans les localités autres que celles-ci-dessus mentionnées ne sont pas acceptés pour des raisons déjà rappelés », indique Payadowa Boukpessi dans son courrier.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, « il est impossible aux forces de l’ordre, pour des raisons d’effectifs de sécuriser plus de 10 manifestations par jour ».
M. Boukpessi ajoute à la coalition son collègue ministre de la sécurité et lui-même ont souvent rappelé cette situation aux représentants de la coalition et que cela n’est pas près de changer.