Les Acquéreurs de la plaine de Djagblé notent déjà une légère amélioration de leur situation quelques jours seulement après voir crié le haro sur la réalisation du projet de riziculture dans la localité. Eux qui se sont plaints le 11 juin dernier de l’expropriation et de la spoliation de leurs terres, commencent par pousser un ouf grâce aux propositions à eux faites par le directeur du projet. Le bureau national de ces acquéreurs a fait un point à la presse dimanche.
Devant la presse en début du mois de juin, 500 acquéreurs de la plaine de Djagblé ont dénoncé ce qu’ils appelaient une indemnisation en catimini et à la tête du client.
Dès lors ils ont demandé aux responsables du Projet de la plaine de Djagblé de prendre langue avec le comité des acquéreurs pour des dispositions pratiques conformes et unanimes.
Trois semaines après, le bureau national des acquéreurs, présidé par Togbé Koffi Agbavi fait un feek back à la presse pour lui informer de l’évolution de la situation.
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Des discussions franches et honnêtes sont entamées avec Honoré Tchawalasou, le directeur du Projet de développement rural de la plaine de Djagblé (PDRD).
« Il nous a été dit que tout propriétaire d’un lot, recevra demi lot. Autrement dit, c’est la moitié de ce que nous avons acquis qui nous reviendra à Djagblé ou à Avéta. A partir de 4 lots, le propriétaire disposera d’un droit immobilier sur son terrain et sera payé par conséquent. Pour les terrains bâtis, le bâtiment sera évalué et chaque propriétaire concerné sera indemnisé », a révélé M. Agbavi.
Le bureau national se dit fier d’avoir été entendu par le Chef de l’Etat à qui les doléances ont été adressées. Ils sollicitent de nouveau son attention afin que les propositions faites par le directeur du projet soient tenues pour une fin heureuse du dossier.
Djagblé est une localité située à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Lomé dans la préfecture du Zio. C’est elle qui abrite le projet de la culture du riz lancé en février dernier par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.