Le ministre de la Justice, Pius Agbétomey a vanté lundi les mérites du Togo en matière de respect des droits de l’homme. Intervenant à l’occasion de la validation de l’avant-projet de rapport national sur le respect des droits de l’homme en prélude au prochain passage à l’examen périodique universel (EPU), Pius Agbétomey a laissé entendre que seuls les voyants aveugles peuvent ignorer l’évolution des droits de l’homme au Togo.
Le ministre a avancé que l’engagement du Togo pour la promotion et la protection des droits de l’homme. Selon lui, cet engagement pour la consolidation de la démocratie est irréversible et le pays est déterminé à faire avancer la cause des droits de l’homme pour l’épanouissement holistique du citoyen togolais.
Pius Agbétomey salue la reconnaissance des multiples progrès indéniables enregistrés par le Togo dans les domaines des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de la consolidation de la démocratie par la Communauté internationale.
Pour preuve, le ministre avance l’élection du Togo en qualité de membre du CDH en octobre 2015, son admission au programme seuil du Millenium Challenge Corporation (MCC) et sa désignation comme Etat pilote des Objectifs de développement durable (ODD) constituent une éloquente expression de la reconnaissance par la communauté internationale et ses partenaires.
« Seuls des voyants aveugles c’est-à-dire ceux qui, bien que regardant, se refusent de voir, peuvent ignorer cette réalité. Mais l’objectivité et l’honnêteté intellectuelles imposent quand même de reconnaître ces réussites, si petites fussent-elles », a-t-il insisté.
Au mois d’Août prochain, le Togo présentera son rapport des droits de l’homme devant le Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations Unies, au titre du second cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Ce sera l’occasion de faire le bilan de la mise en œuvre des 123 des 133 recommandations formulées à son endroit en octobre 2011, lors de son premier passage.
Plusieurs acteurs ont impliqué dans l’élaboration du rapport en question dont les organisations de la société civile, des départements ministériels, des institutions de la République et des médias.