Quelle est la situation actuelle des juridictions et de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaire ? Les autorités togolaises cherchent la réponse à cette question et ont commandité un audit dont le rapport provisoire est soumis à validation jeudi à Lomé. La séance est présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et des relations avec les institutions de la république, Pius Agbetomey.
L’audit en question a été effectué dans le cadre du programme d’appui au secteur de la justice (PASJ) soutenu techniquement et financièrement par l’Union Européenne. Il vise à faire le point de la situation des juridictions et de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaire.
Si au vu de l’audit, le ministre Puis Agbétomey note que des avancées notables ont été effectuées dans plusieurs secteurs et sur plusieurs aspects, il reconnait tout de même que la modernisation doit être poursuivie chaque jour, inlassablement.
L’audit révèle qu’en décembre 2016, l’ensemble des effectifs en place au sein du ministère s’élevait à 1345 agents, dont 18% de magistrats, 15% de greffiers, 18% de personnel administratif, 35% de surveillants de l’administration pénitentiaire, 13% de volontaires et bénévoles et 1% de contractuels.
Moustafa Idrissou, le coordonnateur-régisseur du programme d’appui au secteur de la justice (PASJ) a expliqué que l’audit organisationnel et fonctionnel des juridictions et de l’inspection générale des services juridictionnels et pénitentiaires, s’inscrit dans la continuité de celui réalisé en 2012 avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
M. Idrissou, le premier n’avait concerné que la chancellerie. De ce fait, dans le cadre du PASJ, les audits organisationnel et fonctionnel sont étendus aux juridictions et l’inspection générale.
Sur la base de l’audit réalisé, les autorités cherchent désormais à enrichir les constatations et les recommandations faites pour en faire un document d’aide à la décision.