La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) se prépare à dresser le bilan des treize années de la « dépénalisation des délits de presse » au Togo. L’instance de régulation organise ce mardi 21 mars un séminaire sur la dépénalisation des délits de presse et la responsabilité du journaliste. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse tenue jeudi au siège de l’institution sis à Lomé.
La rencontre du mardi aura pour objectif de réfléchir sur l’état de la presse togolaise et des professionnels depuis la dépénalisation de la presse et de cerner les incidences sur le professionnalisme.
Elle permettra, selon Mathias Ayena, d’avoir une idée sur les délits conduisant à la peine de prison avant 2004, les cas d’emprisonnement, les délits sujets à prison aujourd’hui et les cas d’emprisonnement, les délits qui auraient pu conduire à la prison entre autres.
» Nous allons nous interroger également sur le rapport entre absence de prison et multiplication des titres de presse et du nombre et, au-delà de la qualité et aussi analyser la récurrence de certains délits de presse notamment, injures, diffamation « , a ajouté le premier rapporteur de la HAAC.
En outre, le séminaire de Lomé entend proposer des pistes de solutions pour assainir la profession, renforcer le professionnalisme et suggérer des modifications du code de la presse.
Une soixantaine de directeurs d’organes, de présidents des organisations, d’associations professionnelles et des membres de la HAAC y sont attendus.
Pour prendre en charge l’organisation de ce séminaire l’institution dirigée par Pitang Tchalla dit avoir besoin d’une dotation spéciale de l’Etat estimée à environ huit millions (8.000.000) de francs CFA.