Mis en œuvre depuis cinq ans, le Projet de gestion intégrée des terres et des catastrophes (PGICT) arrive à sa fin le mois prochain. Lundi, les acteurs impliqués dans son exécution échangent sur l’état de sa mise en œuvre à Lomé dans le cadre de la 8e mission d’appui de la Banque Mondiale qui est également une mission d’achèvement du projet.
Ladite mission sera l’occasion pour les équipes de la Banque mondiale et du Gouvernement togolais ainsi que tous les acteurs impliqué dans l’exécution du projet de faire le point sur l’état de réalisation de toutes les composantes et activités du projet.
Le PGICT qui a été l’une des vitrines de l’action gouvernementale a apporté une valeur ajoutée dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Il a permis d’installer des Unités de secours des sapeurs-pompiers en guise de renforcement des capacités de réponses du Togo aux situations d’urgences. De même, plusieurs ouvrages ont été réalisés dans plusieurs localités à travers le pays. A cela s’ajoute l’élaboration des plans d’aménagements des aires protégés et de gestion des zones humides afin de faciliter les négociations et la mobilisation de ressources.
Au titre de la 3e composante, le PGICT a également permis de renforcer les services hydrométéorologiques et le mécanisme de transmission de l’information. Ce qui permette désormais d’assurer des alertes en temps utiles.
Un fonds additionnel pour le PGICT
Malgré les bons résultats atteints grâce à ce projet, les besoins du Togo restent encore immenses. De plus, la transposition à grande échelle des acquis s’avère nécessaire. C’est dans ce sens que le gouvernement togolais a transmis à la Banque mondiale une requête sollicitant un fonds additionnel pour le PGICT.
« Cette seconde phase du projet devient plus que nécessaire pour relever les défis de l’amplification des résultats du PGICT…», a indiqué Sama Boundjouw, le Secrétaire général du ministère de l’environnement, représentant le ministre André Johnson.
Pour Dr Koffi Hounkpè, Chef de la mission de la Banque Mondiale, il ne sera pas possible de possible de terminer le processus de préparation de fonds additionnels qui prend environ un an. Toutefois, il assure qu’avec d’autres projets en cours de préparation, il y a possibilité de considérer la prise en compte des activités que le PGICT 2 pourrait financer.
Dr Hounkpè cite trois projets. Le premier est le Projet Hydomet pour la modernisation des services météorologiques et hydrologiques qui pourrait prendre en compte le volet de gestion des catastrophes. Le 2e est le projet FEM6 qui devrait financer les activités de gestion durable des terres, aménagement des aires protégées et zones humides et gestion durable des forêts. Le dernier est REDD+ qui pourrait prendre en compte la gestion durable des terres et la gestion des forêts.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
Le Banque Mondiales réitère son engagement à soutenir les efforts du gouvernement togolais en matière de la résilience aux effets néfastes des changements climatiques et la lutte contre la pauvreté.
Pour rappel, le PGICT, mis en œuvre depuis 2012, a été financé à hauteur de 10 milliards de Fcfa par la Banque Mondiale. Il a pour objectif de renforcer les capacités institutionnelles des structures impliquées dans la gestion des catastrophes, de développer des activités communautaires pour l’adaptation au phénomène de changements climatiques et de renforcer le système d’alerte précoce par un suivi et une capitalisation des connaissances hydrométéorologiques.