L’étau se resserre davantage sur des agents de police et de douanes qui opèrent aux frontières entre les différents pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). A la suite de Faure Gnassingbe qui est allé jeudi ordonner aux gens de la frontière d’Aflao l’application des textes pour la libre circulation, c’est le président béninois, Patrice Talon qui limoge tous les commissaires béninois de la frontière Bénin-Togo pour corruption.
La décision du Président Patrice Talon est intervenue le 09 juin dernier, 24 heures seulement après la visite inopinée du Président en exercice de la CEDEAO sur la frontière Togo-Ghana.
Sous l’ordre de M. Talon, la Direction générale de la police nationale a licencié tous les agents du commissariat du poste frontalier Bénin-Togo de Hilacondji.
Limogés pour corruption, ces agents sont redéployés à d’autres fonctions à l’intérieur du pays.
Aux dernières nouvelles, le Président béninois annonce d’autres mesures plus drastiques contre la corruption et/ou le rançonnement des populations sur les axes routiers et les postes frontaliers de son pays.
{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}Dans le même temps, au Togo voisin, son homologue Faure Gnassingbe, nouveau président en exercice de la CEDEAO, pose des actes qui laissent croire que cette pratique ne restera plus impunie.
M. Gnassingbe a fait comprendre jeudi dernier aux douaniers d’Aflao qu’il sera très attentif à l’application des textes pour la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.