Selon les statistiques, il existe de nos jours près de 46.000 parlementaires dans le monde entier. Parmi cet effectif, à peine 2000 prennent sur eux de défendre la cause des enfants à l’hémicycle bien qu’ils soient victimes de violation de loi régulièrement. C’est ce défi que certains parlementaires togolais, en collaboration avec Global March veulent relever en installant mardi à Lomé un bureau des Parlementaires sans Frontières sur les Droits de l’Enfant/Togo.
Parlementaires Sans Frontières sur les droits de l’enfant est un mouvement indépendant regroupant les parlementaires siégeant ou anciens du Togo. Ils ont pour rôle d’attirer l’attention de leurs collègues de l’hémicycle et du public togolais sur les questions relatives à la traite des enfants, aux violations de leurs droits et à leur travail et ceci en rapport avec les Objectifs du Développement Durable (ODD).
Composé de neuf (9) membres, le bureau des PSF dont le président est l’Honorable Edoh Howanou a conscience de l’enjeu.
» Le travail qui nous attend consistera à travailler pour le développement du pays. Et là il faut que nous sensibilisions les populations sur les droits des enfants et amplifier ce que WAO Afrique et Global March font déjà sur le terrain en matière de protection des enfants », a indiqué l’honorable Howanou.
Toutes les prérogatives concernant les membres sont contenues dans la déclaration des PSF à l’occasion de la 2eme rencontre tenue à la Haye (Pays-Bas) les 8 et 9 juillet derniers.
Le bureau du Togo a été installé par l’ancien Premier Ministre et ancien parlementaire du Togo, Joseph Kokou Koffigoh.
Le bureau va contribuer à l’atteinte des objectifs Installé du « Projet de protection des jeunes travailleurs en mobilité, contre la violence, l’exploitation, les abus et la négligence », lancé le 29 juillet passé par WAO Afrique et Global March.
Il est aussi synonyme d’un engagement de plus à faire de la défense des droits au Togo une réalité à côté des résultats probants déjà enregistrés.
« On peut dire aujourd’hui que les enfants du Togo sont mieux protégés qu’il y a 20 ans », s’est réjoui Cléophas Mally, coordonnateur régional pour les pays d’Afrique Francophones, de WAO Afrique.