Kokou Edem Tengue a ouvert jeudi une rencontre de sensibilisation sur le transport et la gestion des marchandises dangereuses. Le ministre de l’économie maritime avait à son côté son collègue de l’environnement et le Directeur général du Port autonome de Lomé. La gestion idoine des marchandises dangereuses est un volet crucial dans la fiabilité des espaces portuaires et extra portuaires du Togo.
Tirant les leçons des catastrophes survenues dans d’autres pays à travers le monde, le Togo a renforcé son arsenal juridique. C’est dans le but de réduire les risques d’accidents liés au transport des marchandises dangereuses par mer, ainsi que leur stockage et leur gestion dans les ports et les espaces maritimes au Togo. Il s’agit aussi de prévenir tout accident dans les zones portuaires et extra-portuaires.
De même, le pays a mis sur pied une Commission Permanente d’Inspection et de Contrôle des Sites de Stockage des Marchandises Dangereuses.
Presque 50% des marchandises transportées par mer sont des marchandises classées dangereuses, potentiellement dangereuses ou nuisibles.
La rencontre de sensibilisation vise à permettre aux acteurs portuaires et extra-portuaires de mieux appréhender la notion de marchandises dangereuses, la réglementation en la matière, les règles de transport qui s’y rattachent. La commission permanent en profite pour parler des comportements à adopter lors de la réception et/ou du stockage d’un colis de matières dangereuses.
Les marchandises dangereuses…
Selon le ministre de l’économie maritime, une matière dangereuse, par ses propriétés physiques ou chimiques ou encore par la nature des réactions qu’elle est susceptible de déclencher ou de favoriser, peut représenter un danger grave pour l’homme, les biens ou l’environnement.
« Inflammable, toxique, explosive, volatile ou corrosive, à usage quotidien ou exceptionnel, elles peuvent présenter des risques pour la population, les biens et l’environnement », a-t-il dit.
« Notre plateforme portuaire renforce chaque jour un peu plus, sa position de centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région. Il est évident que pour maintenir ce cap, nous devons travailler davantage à en assurer la fiabilité totale », a martelé Kokou Edem Tengue.
L’ambition des autorités togolaises reste zéro accident sur les espaces portuaires et extra portuaires. Il est donc question de planter le cadre.