Le Togo dispose désormais de données fiables sur 5 filières agricoles ciblées par le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans le Secteur Porteurs (PAIEJ-SP). Une étude menée par l’Institut National de la Statistique des Etudes Economique et Démographique (INSEED) et dont le rapport a été validé mardi à Lomé donne les détails. Les résultats devront permettre de créer plus d’emplois et améliorer les conditions de vie des populations.
La rencontre de validation a permis de partager les résultats obtenus avec les différents acteurs de impliqués dans le projet financé par la Banque Africaine de Développement (BAD). Occasion également de recueillir les recommandations et observations des participants en vue de la finalisation du rapport.
La séance a réuni les responsables de l’INSEED, les membres de l’équipe technique, les cadres de PAIEJ-SP et tous les potentiels utilisateurs des données issues de cette enquête.
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C’est une étude qui a conduit à la disposition des données de référence sur les filières cibles à savoir le maïs, le manioc, le soja, les petits ruminants et les volailles.
« A travers cette étude, nous disposons maintenant des données de références sur les 5 différentes filaires cibles de PAIEJ-SP à savoir le maïs, le manioc, le soja, les petits ruminants et les volailles. Elle nous a aussi permis d’avoir une idée sur le taux de pauvreté, de chômages, et de sous-emploi des jeunes », a affirmé komi Agbeti, ingénieur statisticien économiste, chef de division à INSEED.
Selon le rapport, l’activité d’élevage dans la région des savanes est pratiquée principalement par 80% des hommes. Parmi eux, seuls 34,7% appartiennent à un groupement.
Dans la région Maritime, le rapport révèle au sujet de la filière maïs que 72,0% des producteurs financent la production sur fonds propre. Seulement 27,3% de la production sont soutenus par des prêts.
La collecte des données sur le terrain a mobilisé plusieurs types d’agents notamment : (8) superviseurs, et (40) agents de collecte, qui ont eu à sillonner tout le pays.
Pour Hilaire Agbogan, spécialiste en suivi-Evaluation, les résultats vont permettre d’œuvrer pour créer à terme environ 20 000 emplois directs et 50 000 emplois indirects. Dans le cadre du projet, il est aussi prévu d’accompagner 12 grandes entreprises.
« Pour ce faire, nous délivrons des services techniques aux producteurs pour leur formation sur l’élaboration des plans d’affaires, sur la gestion de l’entreprise et sur les itinéraires techniques tout en les envoyant dans des centres de formations spécifiées sans oublier notre appui financier », a-t-il dit.
Pour rappel, l’enquête en question s’est déroulée du 27 Août au 10 Septembre 2018 sur toute l’étendue du territoire.
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