Après les militants du Parti national panafricain (PNP) arrêtés à Lomé, Anié et Kara le 29 septembre dernier, c’est au tour de ceux arrêtés à Sokodé de comparaître devant les magistrats. Leur procès pour rébellion s’est ouvert ce lundi sous haute surveillance.
Selon les chiffres communiqués par le ministère de la justice, ils sont 21 manifestants à comparaître devant le tribunal de Sokodé.
Ces opposants sont poursuivis pour rébellion, dégradation, violences volontaires ou voies de fait, vol aggravé, etc.
Dans une ville où la tension est encore perceptible après les violences enregistrées lors des manifestations du 19 août dernier, le procès se déroule sous une haute surveillance.
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Le tribunal a été complètement bouclé par les forces de l’ordre et de sécurité.
66 personnes avaient été arrêtées et détenues dans les différentes prisons civiles à Lomé, Anié, Sokodé et Kara à l’issue des manifestations du PNP.
Lors des procès simultanés tenus le 29 août dernier à Lomé, à Atakpamé et à Kara, 28 manifestants du PNP avaient été condamnés à des peines légères de prison.