L’Assemblée nationale togolaise a voté vendredi en 2e lecture, la nouvelle constitution. Le texte instaure une Ve République avec un régime parlementaire transférant l’essentiel des pouvoirs à un président du Conseil des ministres, qui tient un mandat de 6 ans, sans limitation. Quant au Président de la République, il jouera un rôle honorifique avec un mandat de 4 ans, renouvelable une fois. Le Nouvel engagement togolais (NET), dont les députés ont boycotté les travaux, adresse un message au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Votée en première lecture le 25 mars dernier, le texte instaurant une nouvelle Constitution au Togo a de nouveau été adopté par les députés de l’Assemblée nationale le 19 avril. Les 3 députés du NET n’ont ni participé aux travaux en commission ni au vote en plénière de cette loi.
« Ceci en conformité à l’appel de retrait pur et simple de ce texte lancé par le parti le 8 avril 2024 à travers un communiqué de presse, et à la position globale du parti depuis l’annonce de cette révision constitutionnelle », a relevé samedi Gerry Taama, le président de cette formation politique.
Ne pas promulguer la Nouvelle constitution
Dans un communiqué de presse, le parti demande au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé de ne pas promulguer « cette loi qui du point de vue du parti, ne répond à aucun impératif d’urgence, de nécessité ou de popularité« .
« A défaut de retrait, le NET demande de soumettre au moins la nouvelle loi à un référendum, comme ce fut le cas pour les 4 premières Républiques », lance Gerry Taama.
En attendant que cet appel tombe dans de bonnes oreilles, le NET exhorte ses candidats à poursuive leurs efforts de campagne.
« Car l’importance d’être désormais présent à l’Assemblée nationale se voit ainsi décuplée avec cette nouvelle loi qui instaure un régime parlementaire, ceci en pleine campagne électorale », explique le président du NET.
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