Au Niger, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a déposé Mohamed Bazoum. Le lendemain de cette opération, la France est accusée de violer l’espace aérien nigérien. Dans le même temps, plusieurs personnes manifestent leur soutien aux militaires.
Les militaires nigériens ont accusé jeudi la France d’avoir fait atterrir un avion militaire malgré la fermeture de l’espace aérien. Le communiqué du CNPS accusant la France a été lu à la télévision nationale.
L’armée française est accusée d’avoir violé la fermeture des frontières en faisant atterrir un avion militaire de type A400M à l’aéroport de Niamey le matin du 27 juillet.
Selon le colonel-major Amadou Abdramane, il revient aux partenaires du Niger de respecter strictement les dispositions du communiqué numéro 3 du CNSP, qui ordonnait la fermeture des frontières aériennes et terrestres.
Manifestation contre la France
On aperçoit ainsi l’émergence de tensions entre les nouveaux dirigeants du Niger et la France qui avait condamné le coup d’Etat contre son allié Mohamed Bazoum.
Va-t-on vers des relations bilatérales clivant entre les deux pays ? La question reste posée tant le monde entier connaît l’allégeance du président renversé à la France.
Jeudi, plusieurs manifestations de soutien aux militaires ont été organisées à Niamey dans lesquelles ont voit des jeunes nigériens brandir le drapeau russe aux côtés du celui du pays.
Devant l’Assemblée Nationale à Niamey, la foule de jeunes a manifesté son soutien aux militaires. Les manifestants demandent l’intervention de la Russie et le départ des troupes françaises au Niger.
Il faut également noter que des personnalités de l’opposition ont été violemment chassées par des manifestants qui scandaient des slogans anti-politiciens et anti-armée française.