Une délégation du ministère de la santé et de la protection sociale et des partenaires notamment l’OMS a effectué mardi une visite de terrain pour constater l’effectivité du démarrage et de la poursuite du traitement de masse par distribution d’Albendazole, de Praziquantel et d’Ivermectine sur toute l’étendue du territoire national à l’ exception de Lomé-Commune, afin de contrôler et de prévenir les Maladies Tropicales Négligées (MTN).
La délégation s’est rendue à Agbélouvé (60 km de Lomé) où se poursuivait le traitement de masse démarré lundi avec l’appui de l’OMS et qui court jusqu’au 8 juin prochain, soit une croisa de 30 jours contre les Maladies Tropicales Négligées.
10652 agents de santé communautaires (ASC) sont formés à cet effet, pour offrir des prestations de qualité et donner des conseils sur la prévention des maladies tropicales négligées.
Les maladies concernées par ce traitement de masse sont : les parasitoses intestinales/geohelminthiases, de l’onchocercose, des schistosomiases.
La stratégie retenue est le traitement à base communautaire par une opération de porte à porte.
Saluant la mobilisation des populations, Dr Tchamdja, représentant le ministre Moustapha Mijiyawa a rappelé que le traitement va se dérouler en une seule phase et va concerner le recensement des membres des ménages, l’administration d’Albendazole, de Praziquantel, d’Ivermectine et la sensibilisation sur le lavage des mains et l’utilisation de l’eau potable.
Rappelons que le traitement ne tient pas compte de Lomé-Commune parce que la transmission des maladies ciblées est faible ou inexistante dans la zone. En plus, une cartographie réalisée en 2013 dans la région sanitaire de Lomé-Commune a montré qu’elle n’est pas endémique aux Geohelminthiases, donc ne justifie pas un traitement de masse selon les recommandations de l’OMS.