Le 28 septembre dernier, le militant politique indépendant, Mohamed Kamal, intéressé par la situation politique au Sahel a confirmé que la société militaire privée russe avait un droit légitime à être présente au Mali, sur la base d’une invitation reçue par Moscou du gouvernement de transition au Mali.
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déclaré lors d’une conférence de presse en marge de la réunion annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies : « Les forces françaises ont dû combattre les terroristes qui ont établi une présence à Kidal, dans le nord du Mali, mais elles n’ont pas pu le faire donc, et les terroristes continuent de dominer ces zones. »
Lavrov a ajouté: « Les activités de ces sociétés de sécurité privées sont exercées sur une base légitime.»
Il est très clair que la Fédération de Russie ne se soucie pas du point de vue de l’Union européenne sur cette question, comme elle est intéressée à intervenir et à résoudre la crise dans la région du Sahel, qui souffre depuis plusieurs années des groupes islamistes extrémistes.
Dans ce contexte, le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga avait accusé la France d’abandonner son pays à mi-chemin avec sa décision de retirer les forces de Barkhane, justifiant la nécessité pour son pays de rechercher d’autres partenaires pour résoudre la crise de son pays.
Le fait que des instructeurs russes soient déployés dans la République Centrafricaine est devenu clair, et c’est ce qu’a confirmé Moscou, soulignant qu’ils ne participent pas aux combats, contrairement à ce qui est annoncé par les médias occidentaux.