Il y a de cela un an le Ministère de l’économie et des finances a retiré des agréments à une dizaine de Systèmes financiers décentralisés (SDF) pour non-conformité aux textes. Mais la prolifération de ces institutions se poursuit et peu seulement d’entre elles continuent d’exercer dans la légalité. Le sujet interpelle l’Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés au Togo (APSFD-Togo) qui a ouvert jeudi à Lomé une réunion à l’issue de laquelle des propositions devront être faites pour accompagner le gouvernement dans la régulation du secteur.
Ils sont plus d’une centaine responsable de micro finance à prendre part à cette réunion sur la prolifération des SFD illégaux.
Ils auront à faire le point sur les travaux du dernier Conseil National du Crédit (CNC), échanger les expériences sur les SFD légaux dans les environs de chaque SFD, s’approprier des nouveaux textes de la CENTIF et proposer des actions pour venir à bout de la prolifération des SFD illégaux et conduite à tenir par le SFD membre.
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L’idée répond à la volonté de l’APSFD-Togo d’aider le gouvernement à assainir le secteur de la microfinance au Togo.
«Il y a plusieurs préoccupations et les autorités monétaires et statutaires ont été obligées d’interpeler l’association professionnelle pour qu’elle puisse jouer son rôle par rapport à la gouvernance des SFD, surtout à la qualité des portefeuilles du secteur de la micro finance qui n’est pas au point », a informé Yombo Odanou, président de l’APSFD-Togo.
Pour y arriver M. Odanou, pense que la population a aussi un rôle déterminant à jouer. S’assurer de la légalité de la structure avant de s’y adhérer.
« Il appartient aussi à la population de se diriger vers les SFD agréés. Tout potentiel client doit demander à voir l’agrément avant de faire confiance. Si on se tait, on ira de mal en pis et ce sont les structures légales qui prendront le coup », a-t-il exhorté.