La préfecture de Vo, dans le sud-est du Togo, a interdit samedi une soirée controversée baptisée MIASEVIVI AKOUMAPE. Cette décision, prise par les autorités locales, s’appuie sur des considérations morales et vise à préserver la jeunesse des comportements jugés déviants.
L’affiche promotionnelle de MIASEVIVI AKOUMAPE, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a suscité un tollé général. Arborant des images jugées obscènes, elle a provoqué l’indignation d’une partie de l’opinion publique. En réaction, le Préfet, le Maire de la localité et le Commandant de la Brigade territoriale ont conjointement décidé d’interdire la tenue de cette soirée sur le territoire de Vo.
Interdiction de Miasevivi Akoumape au nom des « bonnes mœurs »
Pour les autorités locales, il s’agit d’une démarche visant à protéger les jeunes contre ce qu’elles qualifient de « comportements iniques et immoraux ». Une prise de position claire, exprimée par plusieurs responsables.
« Il ne saurait être question de laisser prospérer la dépravation des mœurs dans cette préfecture en ignorant des soirées comme MIASEVIVI AKOUMAPE », ont affirmé les autorités, en écho à une volonté de maintenir des valeurs perçues comme essentielles à la cohésion sociale et culturelle.
Parmi les figures soutenant cette décision, le Pasteur Edoh Komi, adjoint au Maire et président du Mouvement Martin Luther King (MMLK), s’est montré particulièrement virulent. Réagissant à l’annulation de la soirée, il a salué la promptitude des autorités locales.
« Avec des images obscènes et dépravantes que je n’ai pas voulu publier sur mon statut, j’ai immédiatement saisi les autorités de la préfecture de Vo. Ces dernières ont aussitôt agi pour préserver la jeunesse des comportements iniques et immoraux en interdisant la soirée MIASEVIVI AKOUMAPE », a-t-il déclaré.
La préfecture de Vo, en étouffant « dans l’œuf » la soirée Miasevivi Akoumape jugée subversive, envoie un message clair : le maintien de l’ordre moral reste une priorité.
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