En 2014, il était l’un des intellectuels qui étaient favorables à un 3è mandat de Faure Gnassingbé afin que les réformes politiques puissent être opérées. Au regard de l’allure de l’actualité sociopolitique au Togo, Prof Magloire Kuakuavi ironise. Le coordonnateur du Conseil épiscopal Justice et paix de l’archidiocèse de Lomé affirme que le changement de Président de la CENI serait le début des réformes constitutionnelles et institutionnelles qui sortiront du « chapeau de prestidigitateur du parti UNIR (au pouvoir) le moment venu.
« Je rappelle aux Togolais que les réformes ont déjà commencé. Le pays a réformé la CENI, Kadanga est parti, ils (les caciques du pouvoir, ndlr) ont trouvé un autre président, des gens sur qui ils peuvent compter. Et ils vont le présenter à la CEDEAO comme une réforme » a raillé Prof Kuakuavi sur Nana FM.
Il ajoute que les autres réformes se feront à l’assemblée nationale. Et que le parlement actuel peut amener le mandat présidentiel à 7 ans avec deux tours. Il peut même faire un deuxième hold up en 2020 en gardant le découpage électoral, en faisant une élection à un tour et après cela on verra si on peut faire les réformes.
Il s’agit là, d’après lui des supputations qui peuvent préparer le Togo, d’autant plus qu’il y a une rumeur dans le pays qui disait que UNIR, parti au pouvoir est là pour un siècle. Il n’est donc plus question de se leurrer d’illusion et croire que les réformes n’ont pas commencé.
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« La CENI est déjà réformée, la cour constitutionnelle, je suis sûr qu’ils ont une nouvelle liste qu’ils sortiront de leur chapeau de prestidigitateur le moment venu et ça va continuer ainsi comme en 2002, il y aura des choses bizarres : des rumeurs de caution de 120 millions pour être président de la République dans un pays pauvre très endetté… etc », a-t-il averti.
Pour rappel, le coordonnateur du Conseil épiscopal Justice et paix était parmi les acteurs qui ont proposé au parti politique l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) à la veille de la présidentielle de 2015 d’accepter que Faure Gnassingbé soit candidat contre la ferme proposition que ce sera son dernier mandat.