Chaque année, en moyenne 1, 4 millions de cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués dans le monde, avec environ 230 mille décès. Au Togo, même si jusque-là des chiffres ne sont pas disponibles en ce qui concerne cette maladie, il est au moins facile de se rendre compte que le mal existe bel et bien et que beaucoup de femmes en meurent. La situation préoccupe l’Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) qui a ouvert jeudi à son siège à Lomé une formation de deux jours sur le dépistage et la prise en charge des lésions précancéreuses.
Initiée à l’intention d’une dizaine de prestataires médicaux de la clinique principale de l’ATBEF et des cliniques partenaires de l’Etat, la session se veut un cadre de partage d’expertises contenues dans le projet d’intégration du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses du col de l’utérus dans le paquet de services offerts aux femmes séropositives au Togo.
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La formation sera assurée par le Dr Bingo M’Bortche en sa qualité de Gynécologue. Selon lui , la formation entend offrir des outils devant rendre les participants compétents dans le dépistage et la prise en charge des lésions précancéreuses.
Pour M. M’Bortche, les lésions précancéreuses du col de l’utérus sont des lésions annonciatrices du cancer du col de l’utérus. La maladie, ajoute-t-il est causée par une infection transmissible sexuellement (ITS) dont l’origine est le virus du papillome humain (VPH). Il existe plus d’une centaine de souches de virus dans la famille des VPH, dont certaines sont plus facilement transmissibles que d’autres.