Les militants du Parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam arrêtés le week-end lors d’une descente des forces de l’ordre et de sécurité à Djagblé ont été libérés lundi en début de soirée, juste à la fin de la première séance de la première réunion du Comité de suivi de mise en œuvre des décisions de la CEDEAO. Selon nos informations, cette libération intervient dans le cadre des mesures d’apaisement.
Dimanche après-midi, des militants et sympathisants du PNP de Djagblé (15km à l’Est de Lomé) qui étaient en réunion dans une maison d’habitation ont reçu la visite de la gendarmerie.
Selon les détails donnés par le Secrétaire général du parti, Dr Kossi Sama, les participants à la réunion sont passés à tabac, le matériel, composé de chaises, tables et appareils de sonorisation a été saisi et emporté.
Dans un communiqué, il a précisé qu’une dizaine de personnes sont arrêtées et dénoncé un harcèlement, des militants et sympathisants du parti, caractérisé par des violences sur toute l’étendue du territoire togolais.
Le responsable du parti a exigé, dans sa note, la restitution du matériel saisi, la libération immédiate et sans condition de ses militants et sympathisants arrêtés, ainsi que celle de toutes les personnes arbitrairement emprisonnées depuis le 19 Août 2017.
{loadmoduleid 210}
La question a été présente de bout en bout lors de la réunion du Comité de suivi tenu lundi à Lomé. Selon le ministre de la sécurité et son collègue de l’administration territoriale, ces militants tenaient une réunion illégale pour n’avoir pas demandé d’autorisation. Une version contestée par des responsables de la Coalition.
Mais au bout du compte, les échanges de couloir ont abouti à la libération de ces militants du parti d’Atchadam qui auraient été déposés pour quelques minutes à la prison. Les autorités expliquent cette libération par la volonté d’apaisement de la situation sociopolitique en cours dans le pays.