Les enseignants volontaires reversés dans le programme du volontariat national par le gouvernement togolais sont dans l’impasse. Alors qu’ils attendaient une éventuelle intégration à la fonction publique grâce au récent concours de recrutement des enseignants fonctionnaires, ils étaient plutôt les premiers recalés. Ces enseignants appellent le gouvernement au secours.
La situation est atypique chez ces enseignants que certains appellent enseignants auxiliaires et pour d’autres enseignants volontaires.
Autrefois, enseignants vacataires recrutés par les chefs d’établissement, ils sont devenus volontaires nationaux après que l’autorité eut exigé que tous soient versés dans le PROVONAT devenu de nos jours ANVT, avec l’espoir de les intégrer à la fonction publique au moment opportun.
Lorsqu’il était en fonction au ministère enseignements primaire et secondaire, Florent Maganawe avait indiqué que seul un concours national pourra permettre à ces volontaires d’être déployés dans la fonction publique.
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Les concernés expliquent que tout était conclu d’avance pour qu’au prochain concours, ils soient les plus privilégiés. Mais seulement voilà qu’au dernier concours de recrutement des enseignants fonctionnaires, ils étaient tous passés à la trappe.
Sur 1420 inscrits, 218 seulement ont été déclarés admis. Les 1202 ayant mordu la poussière disent être confus, pour la simple raison qu’ils n’ont aucune du sort qui leur est réservé.
Offusqués par le fait que le gouvernement n’ait pas joué à un franc jeu avec eux, ils viennent d’adresser une correspondance à leur ministre de tutelle, à certaines institutions de la République et au Chef de l’État.
Ils demandent au gouvernement de se prononcer sur leur avenir, histoire de les faire sortir de l’impasse. Ces enseignants sollicitent une seconde chance de la part des autorités.