Pour la base de la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET) il n’est pas question d’entamer la rentrée scolaire sans l’adoption et l’entrée en vigueur du statut particulier. En Assemblée générale samedi à Lomé, les enseignants réunis dans cette organisation ont rejeté la décision prise par le Premier Ministre d’augmenter la prime de la fonction enseignante. Ils décident de maintenir le mot d’ordre de grève pour les deux premiers jours de la rentrée.
Les enseignants sont décidés à aller en grève pour amener le gouvernement à faire adopter le statut particulier et entamer sa mise en œuvre. A l’issue de leur assemblée générale, ils ont maintenu leur mot d’ordre de grève de 48 heures les 2 et 3 octobre prochain.
La décision contraste avec le délai de deux (2) semaines de moratoire que les fédérations syndicales ont voulu accorder au gouvernement avant de relancer les mouvements. Mais elle est conforme à ce qui a été décidé aux Assemblées générales dans les autres préfectures du Togo.
« Au niveau des fédérations syndicales, il a été décidé que l’on puisse observer un moratoire de deux semaines. Nous avons tenté de l’expliquer aux camarades mais ils disent que la façon dont l’augmentation des 5.000 francs a été annoncée ne les satisfait pas du tout », a expliqué Yaovi Atsou-Atcha, coordonnateur de la CSET.
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La CSET demande au gouvernement d’étaler les autres avantages sur un plan quinquennal proposé lors des discussions qui ont conduit à la dernière version du statut particulier. Cela pourrait contribuer à l’apaisement dans le système éducatif.
A la réception de la dernière version du statut particulier des enseignants vendredi dernier, le Chef du gouvernement togolais, Sélom Klassou a annoncé une augmentation de 5000 francs CFA à la prime de la fonction enseignante. Insuffisant visiblement pour désamorcer la bombe de la grève placée par la CSET.