Ça grogne depuis hier lundi dans les Cours et Tribunaux du Togo. Les Greffiers du Togo ont démarré une grève de trois jours pour réclamer les meilleures conditions de travail et de vie. Le mouvement est reconductible si les revendications ne sont pas prises en compte par les autorités.
Le Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) dénonce les conditions actuelles de vie et de travail des Greffiers du Togo.
Il l’a déjà exprimé à travers une plateforme revendicative adressée au Garde des sceaux, ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République et son collège de la fonction publique, du travail et de la réforme administrative.
Dans la note du 10 avril dernier, le SNGT demande au gouvernement d’améliorer les conditions de travail de ces garants de la procédure judiciaire, en adoptant éminemment le Statut particulier du greffier togolais.
La grève de trois jours qui a débuté ce lundi 22 mai n’est que la réponse au mutisme du gouvernement par rapport à cette plateforme revendicative.
Les grévistes se disent déterminés à aller au bout de leurs revendications. Ils sont à cet effet dans une logique d’un mouvement reconductible. Pas de satisfaction des revendications, pas de reprise du travail.
Conscient de ce que ce mouvement de débrayage peut engendrer comme conséquences désastreuses, Maitre Moïse Akebim s’est permis de s’excuser d’avance auprès du public togolais.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
« Humblement, nous voudrions rappeler, à l’attention des justiciables et de toute la population togolaise, que ce n’est pas de gaieté de cœur que les greffiers ont décidé d’entrer en grève. Nous savons combien cela pénalise le justiciable, porte un coup dur à la vie des détenus en attente de jugement et paralyse le service public de la justice », a écrit le Secrétaire Général du SNGT.
Les greffiers indiquent que le service sera repris aussitôt qu’une solution est trouvée à leurs revendications.