Les Greffiers du Togo, mise à part la lutte pour l’adoption d’un statut particulier à leur intention, doivent se battre également pour leur propre sécurité. Le Secrétaire général du Syndicat National des Greffiers du Togo (SNGT) vient d’être victime d’un cambriolage après que les siens aient décidé de reconduire leur mouvement de grève.
Selon un communiqué dont Togo Breaking News a reçu copie, le SNGT et l’Association des Greffiers du Togo (AGT) informent que le jeudi 1er juin, Me Akebim a, à son arrivée au service, découvert que la porte de son bureau et celle de son voisin ont été défoncées.
Selon la même source « Les bureaux ont été passés au peigne fin, ordinateurs allumés et fouillés sans que l’on ne sache ce que les réfractaires cherchaient ».
L’événement a fait une onde de choc aux rangs des responsables des grévistes qui en appellent à la vigilance.
« La même coordination du mouvement des greffiers et administrateurs de greffe demandent à tous les greffiers et administrateurs de greffe d’être sur le qui-vive et aussi d’être des sentinelles des instances dirigeantes du SNGT et de l’AGT », précise la note.
Cet incident est intervenu deux jours après que les greffiers aient annoncé la tacite reconduction de leur mouvement de grève.
Cependant, à l’AGT, on se positive davantage et on exclut la piste d’une éventuelle pratique visant à saboter la lutte.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
« Nous espérons que ce ne sont pas des pratiques tendant à déstabiliser la coordination et saboter le mouvement et restons sereins et confiants en notre justice que nous servons », conclut le communiqué.
Depuis avril 2016, les Greffiers du Togo réclament l’adoption d’un statut spécial définissant un plan de carrière, des primes spéciales de rendement, et de meilleures conditions de travail et de vie.