Quand est ce qu’il faut payer tel impôt ou tel autre? Selon quels critères et pourquoi? Quels sont les avantages d’une société ou d’un contribuable à connaître et maîtriser le calendrier fiscal? Ce sont là les points essentiels qui ont alimenté la première séance du « vendredi de la fiscalité » tenue vendredi à Lomé.
« On se rend compte que les centres et divisions de l’Office Togolais des Recettes (OTR) se permettent de faire payer certains impôts dont les échéances ne sont pas encore arrivées aux contribuables », a déploré le fiscaliste Kwami Lolonyo Adanlape du cabinet d’expertise comptable et fiscal (CAECI-FISC).
Il s’est donc agit pour cette première séance du vendredi de la fiscalité de frotter de façon globale les professionnels de médias à l’outil fiscal qui permet à la population de payer le juste impôt. Il revient donc à ces derniers de transmettre l’acquis aux citoyens dans leur rôle d’informateur et d’éducateur.
« La nécessité de ce calendrier est de permettre à la population de savoir les types d’impôts, les types de taxes qu’il faut payer au moment approprié », a insisté M. Adanlape.
À l’inspecteur des impôts Zimbiri Nassam Tiadjeri d’attirer la population, toute personne physique ou morale sur la nécessité de se faire suivre par un tiers ou un cabinet dans la gestion de ses affaires fiscales. « On y gagne beaucoup. En terme d’heure, de finance et on évite les flux de pertes » a-t-il précisé.
Pour rappel, le vendredi de la fiscalité est un nouveau concept inventé par le cabinet d’expertise comptable et fiscal (CAECI-FISC) et les Journalistes en mission pour le développement. Il a pour but de répondre au besoin social et pédagogique de la fiscalité qui consiste à éduquer le contribuable à savoir ce que l’État attend de lui.
Pour les promoteurs de l’initiative, il s’agit d’un pas vers le civisme fiscal.