Le Rameau de Jesse poursuit sa marche vers l’anniversaire de son jubilé de perle. A l’occasion de cette célébration qui aura lieu en décembre prochain, l’association a animé samedi à Lomé une nouvelle conférence-débat sur l’engagement de la jeunesse pour la culture démocratique. L’initiative vise à inculquer principalement à la jeunesse togolaise des valeurs démocratiques et à l’amener à une prise de conscience afin qu’elle s’engage à changer la situation actuelle du pays.
C’est une 2è conférence-débat de l’association Rameau de Jesse dans le cadre des activités inscrites en prélude à son anniversaire de 30 ans d’existence. Après une première tenue en décembre, elle s’est intéressée aux jeunes, qui selon elle constitue l’un des piliers de la population.
Le thème principal de la rencontre est intitulé « 2050, un milliard de jeunes africains pour changer le monde ». Ce thème fait suite au constat selon lequel environ 2 milliards, 4 millions de jeunes dont la moitié en Afrique seront dénombrés dans le monde entier dans les années 2050.
A Rameau de Jesse, on assure que si changement il peut y avoir dans le monde surtout dans les pays africains, cela ne peut pas être à travers les élections mais à travers les jeunes. D’où l’importance de les motiver, les amener à s’engager pour réaliser leur avenir.
« Nous voulons que jusqu’en décembre 2021 nous ayons au moins un groupe de personnes convaincues qu’elles peuvent changer la situation au Togo et en Afrique et donc dans le monde à partir d’elles-mêmes et à partir des citoyens. Ce petit groupe ira vers les autres citoyens pour les faire bouger », a révélé Maryse Quashie, membre de l’association à l’ouverture de la conférence.
La Spécialiste de Sciences de l’Education déplore qu’au Togo particulièrement, les jeunes sont pessimistes, déçus et ne croient pas en leur avenir. Néanmoins, elle les invite à s’informer et à avoir un esprit critique
« Il faut que les jeunes s’informer pour connaître le passé de leur pays, l’information sur l’état du monde. Ensuite qu’ils aient l’esprit critique. Quand on leur dit quelque chose, ils ne doivent pas gober tout cru mais faire des analyses en profondeur. Dès qu’ils savent réfléchir et discerner, ils auront l’occasion de s’exprimer et la culture démocratique sera en marche », a-t-elle ajouté.