Les manifestants pour la réouverture de Lcf et City FM semblent avoir un plan B pour une issue favorable à leur revendication. C’est ce qu’on peut déduire des déclarations faites ce jeudi 16 février à l’occasion du troisième jour de mobilisation.
Comme ce fut le cas les deux derniers jours, ils étaient encore nombreux à descendre dans les rues jeudi pour exiger la réouverture inconditionnelle de la chaîne LCF et la radio Ciy Fm, fermées le 06 février dernier.
Organisations de la société civile, organisations de presse, partis politiques et personnel desdits médias entre autres sont contraints de chuter de nouveau leur marche au carrefour Lomégan.
Même si visiblement on tente de faire comprendre aux uns et aux autres que chuter la marche devant les locaux de la HAAC n’est pas une fin en soi, les organisateurs sont en passe d’être convaincus que leur stratégie est loin d’avoir un effet retentissant.
« Logiquement nous devrons être devant les locaux de la HAAC, mais pour l’heure nous nous sommes résolus à respecter les consignes », a indiqué Carlos Komlanvi Ketehou, Président du Patronat de la Presse Togolaise (PPT), qui s’est montré encore plus combattif en poursuivant : « Nous ne comptons pas nous arrêter là ; nous allons plutôt définir d’autres stratégies avec la synergie des organisations de presse et la population pour contraindre la HAAC à revenir sur cette décision inique et sclérale « , a ajouté M. Ketehou.
Conformément à l’agenda des organisateurs la marche prend de répit à partir de ce jeudi pour revenir le 21 février prochain. Une reprise qui verra la participation à coup sûr du groupe des six partis politiques de l’opposition nouvellement constitué pour travailler sur les réformes.
Et pendant qu’on y est, le personnel du groupe Sud Média convie à nouveau les journalistes pour un point de presse sur ce vendredi 17 février devant les locaux de leur télévision pour dresser le bilan des démarches menées et annoncer de nouvelles actions.