La Haute Autorité de l’Audio-Visuel et de la Communication (HAAC) a fait le point de la situation administrative des radios et télévisions jeudi à son siège à Lomé avec les organes de presse. Il s’est agi spécialement pour l’institution présidée par Pitang Tchalla d’inviter ceux d’entre eux qui ne sont pas à jour en ce qui concerne leur dossier à les renouveler avant le 05 février prochain.
Selon les autorités de la HAAC, les radios et les télévisions sont astreintes à l’autorisation préalable.
Le processus, indiquent-elles a commencé depuis 2010 et il y a une quinzaine d’organes qui ne sont pas en règle.
Le cas épineux et atypique qui a retenu l’attention de plus d’un au cours de cette mise au point est celui du groupe Sud-Média composé de LCF et de City Fm.
D’après le Rapporteur de la HAAC, ces deux organes n’ont obtenu aucun droit d’installation comme le prévoit les dispositions de l’article 43 de la loi organique qui dit que pour toutes exploitations radio et télévision, une autorisation préalable est requise. La menace de fermeture plane donc sur cette chaîne de télévision et la station radio comme une épée de Damoclès.
« Ces deux organes ont encore jusqu’au 5 février prochain pour se mettre en règle vis-à-vis de la législation. A partir du 06 la Haute Autorité statuera sur leur cas », souligne Mathias Ayéna.
La publicité sur les médias, l’importance de la carte professionnelle de la HAAC et la situation administrative des presses écrites sont les autres sujets au menu du jour.
Pour le Président de la HAAC, le but recherché est de faire éclore l’image de la presse togolaise.
« Nous ne voulons plus que le journaliste continue d’être vu, dans certaines sphères sociales, comme rien d’autre qu’un chômeur diplômé, un aigri, un maître-chanteur, un hors-la loi. Il nous faut donc restaurer l’ordre et la discipline dans nos rangs, dans notre profession », a précisé Pitang Tchalla.