La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a présenté mardi le rapport de la gestion médiatique des élections législatives du 20 décembre dernier au Togo. Parmi les principes légiférés par l’institution, aucun n’a été transgressé par les médias. De quoi permettre au président, Pitalounani Telou de saluer le sens de responsabilité des professionnels des médias au cours de ce scrutin pressenti à l’époque comme une élection à haut risque.
Dans son engagement à œuvrer pour l’organisation et le bon déroulement des législatives, la HAAC avait pour objectifs de veiller à l’expression des opinions et des idées, à l’égalité des chances des candidats sur l’utilisation des moyens officiels de communication pour défendre leurs programmes, à la protection des populations et des électeurs contre des propos haineux, diffamants, mensonges et démagogiques.
L’autorité de régulation et de règlementation des médias avait aussi pour objectif de veiller à l’exercice professionnel des métiers de la presse et de la communication.
{loadmoduleid 210}
Quelques jours après ces élections, la HAAC se félicite pour avoir accompli sa mission. Le rapport présenté aux membres du gouvernement et aux institutions partenaires souligne que l’institution n’a été saisie d’aucune plainte pour non-respect des dispositions prises, ni de plainte pour des menaces sur un journaliste au cours de l’exercice de son métier pendant le processus.
« Il me plait d’adresser aux professionnels des médias, mes sincères félicitations pour le comportement de la presse au cours de ces élections législatives » s’est réjoui M. Telou avant de conclure « Cela traduit, pour nous, le sens de responsabilité des professionnels des médias, responsabilité accrue quand on sait le contexte dans le lequel ces élections ont été organisées, contexte qui relève des contradictions de la classe politique togolaise ».
Fait notable, pour arriver à ce résultat la HAAC avait identifié trois axes principaux. Le premier, l’axe règlementaire a permis d’élaborer trois textes essentiels devant servir de base pour la couverture médiatique. Il a été question d’un arrêté, d’une décision et du code de bonne conduite du journaliste.
Le deuxième axe, la vulgarisation, a servi à organiser des séances d’appropriation des textes sur l’ensemble du territoire national. Et le dernier, l’axe opérationnel a consisté en un déploiement du dispositif de suivi et de contrôle du respect des dispositions sur l’ensemble territoire national.