Les partisans de la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise ont de nouveau pris d’assaut les rues de Lomé et de certaines villes de l’intérieur samedi qui marquait l’apothéose de la nouvelle série de manifestations. La marche de ce jour a connu la participation du Chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre et de la coordinatrice de la Coalition, Brigitte Adjamagbo-Johnson qui sont de retour d’Accra. A l’issue, ces leaders ont déclaré à la foule que le dialogue qui va s’ouvrir dans les prochains jours connaîtra la participation d’un ou des médiateurs.
Jeudi dernier, Jean-Pierre Fabre, Brigitte Adjamagbo-Johnson et Tikpi Atchadam se sont rendus à Accra pour dit-on, connaître la vraie position de la CEDEAO quant au dialogue de sortie de crise annoncé depuis plusieurs semaines déjà.
Pour ces leaders, les médiateurs ne se sont jamais dessaisis du dossier togolais comme déclaré à l’issue du sommet de la CEDEAO par le ministre togolais de la Fonction publique et des Réformes administratives, Gilbert Bawara.
L’opposition assure ces partisans que le dialogue verra un médiateur et que d’autres pays se sont ajoutés à cette médiation notamment le Burkina Faso et le Bénin.
« Le président ghanéen Nana Akufo-Addo nous a demandé de lui faire confiance dans la crise togolaise », a déclaré Brigitte Adjamagbo-Johnson.
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Pour la Secrétaire générale de la CDPA, le dialogue entre togolais que chante le régime n’aura donc pas lieu.
« Le gouvernement ne va pas mener le dialogue comme il le prévoit. La CEDEAO n’a jamais dit qu’il n’y aura pas la médiation au Togo. Le Ghana nous a dit qu’il se sent concerné, autant que nous, par tout ce qui se passe dans notre pays. C’est donc naturellement qu’il s’implique dans le règlement de cette crise, parce qu’il considère que tant que le Togo ne sera pas en paix, ils subiront les contrecoups… La médiation ghanéenne va continuer», a-t-elle précisé.