Le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur l’état des droits de l’homme est soumis à analyse vendredi à Lomé dans la perspective du second passage à l’Examen Périodique Universel qui s’ouvre en octobre prochain à Genève. L’objectif, est d’amener les organisations intervenantes dans les droits humains à passer au crible ce rapport en vue de son amélioration avant le second passage du Togo devant le conseil des Nations-Unies.
En novembre 2011, le Togo effectuait son 1er passage à l’examen périodique universel. Un passage assorti d’une bonne note relative à des avancées notables dans bons nombres de secteurs notamment dans le juridique où l’on relève un renforcement de l’arsenal juridique ou encore l’adoption l’année passée du nouveau code pénal.
En organisant cette rencontre avec la société civile et les ONG dont la défense des droits de l’homme est le leitmotiv, la CNDH entend ne pas laisser flétrir les quelques lauriers dans cette lutte des droits de l’homme.
« Le Togo a fait un 1er passage qui nous avait permis d’être passé au statu A, un statu qui veut dire que le Togo est un bon élève en matière des droits de l’homme (…) et nous pensons y demeurer parce que nous estimons que depuis 2011, le Togo a fait des efforts. », a déclaré Akouavi Aïdam, vicié-présidente de la CNDH.
Tout n’est pas rose. La question de torture, celle condition de détention ou celle des disparitions forcées avec en toile de fond celle d’Antoine Randolph montrent à suffisance qu’il encore des marches à faire en matière des droits de l’homme.
« Nul ne peut dire que le Togo est parfait. Mais les droits de l’homme est une quête perpétuelle. », reconnaît-elle avant d’insister sur les acquis du Togo ajoutant que sur les 130 recommandations, plus de 50% ont été réalisées.
Des projets de loi laissés sans adoption et leur application sont entre autres les souhaits des responsables des organisations de défense des droits de l’homme pour tendre vers l’effectivité de la notion des droits de l’homme au Togo.