La Fondation Konrad Adenauer associe les acteurs politiques à la résolution du problème de l’accès de la femme à la terre au Togo. La fondation allemande, branche Togo a tenu samedi à Lomé une session d’information sur le thème « Problématique de l’accès de la femme à la terre au Togo : quelles responsabilités pour les partis politiques ». Plus de dix formations politiques les plus représentatives du Togo entre autres l’UNIR, l’ANC, ADDI, la CDPA et l’OBUTS ont pris part à cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Un seul monde sans faim ».
La rencontre a pour objectif d’amener les responsables politiques à une prise de conscience générale sur la problématique de l’accès de la femme à la terre au Togo et d’œuvrer à travers leurs politiques au respect des droits fonciers de la femme.
Elle a été une occasion de sensibiliser mieux de renforcer les capacités des participants par rapport aux dispositions légales existant et entrevoir leur contribution comme partis politiques pour une forte amélioration de l’accès de la femme à la terre au Togo.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Directeur Programme régional dialogue politique en Afrique de l’Ouest, Florian Karner. Selon lui, on ne peut pas se passer des acteurs politiques dans le processus de droit de femme à l’accès à la terre.
« Les partis jouent un rôle principal dans le monde. Ce sont eux qui canalisent les opinions du public, ce sont eux qui ont pour la plupart du temps le dernier mot par rapport à certaines propositions politiques. Pour nous, ils sont des acteurs clés pour la réussite de notre projet », a expliqué M. Karner.
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La réunion a également permis aux acteurs politiques de s’imprégner des résultats de l’étude sur l’accès de la femme, de se frotter à la problématique de l’accès de la femme à la terre sous l’angle des droits humains et le projet de code foncier et domanial : les avancées en matière des droits de la femme au Togo.
Rappelons qu’au Togo malgré la prise de certaines dispositions légales qui pénalisent et sanctionnent toute action discriminatoire à l’endroit de la femme visant à la priver particulièrement de l’héritage foncier, la problématique est toujours d’actualité et vivace dans certaines localités du pays entrainant des conflits dans les familles et communautés.
C’est pour venir à bout de ce fléau que la FKA a initié le projet « Un seul monde sans faim-Droits de la femme à la terre ». Le projet qui vise à réduire la pauvreté à travers l’accès de la femme à la terre, capable d’augmenter la production agricole a favorisé la mise en œuvre place de la Charte sur le droit de la femme à la terre dans les régions maritime-est et Kara. Elle a été adoptée et signée par les Chefs traditionnels en février dernier.