Un terme est mis le 30 juin dernier aux activités illégales de 4 individus présumés trafiquants. Les trafiquants ont été appréhendés alors qu’ils tentaient de vendre clandestinement 34,36 kilogrammes d’ivoire et de dents d’hippopotames.
Il s’agit d’une opération coordonnée entre la Brigade de Recherche et d’Investigation (BRI) de Kara, le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et l’ONG EAGLE-Togo.
Les suspects, nommés Wendana Ograbako, Bogra Keeg’ba, Issifou Tougma et Abilou Yameogo, ont été arrêtés en flagrant délit pour détention, circulation et commercialisation illégale de produits fauniques précieux.
Après leur interrogatoire et leur présentation devant le procureur, ils ont été transférés le 4 juillet 2024 à la prison civile de Kara, où ils risquent désormais des peines de prison pouvant aller d’un à cinq ans. Ainsi que des amendes allant d’un million à 50 millions de francs CFA.
Des trafiquants du Burkina et du Togo
« Les trafiquants, comprenant deux ressortissants du Burkina Faso et deux du Togo, ont été appréhendés alors qu’ils négocient la vente de 11 défenses d’éléphants, 8 morceaux d’ivoire et 5 dents d’hippopotames. Ces produits étaient acheminés depuis le Burkina Faso, passant par Dapaong avant d’atteindre Kara », a expliqué le commissaire de Police Yao Awizoba, Commandant de la BRI.
Il a souligné l’importance cruciale de cette opération dans la lutte contre le trafic des espèces protégées avant de lancer un appel pressant à la collaboration active de la population avec les forces de sécurité pour éradiquer ce commerce illégal qui met en péril la biodiversité.
Au niveau national, le gouvernement togolais a renforcé ses mesures législatives et organisé des campagnes de sensibilisation afin de lutter contre le commerce illicite des espèces protégées.
Cette arrestation récente s’inscrit dans le cadre de ces efforts soutenus visant à protéger la faune sauvage et à préserver l’équilibre écologique du pays.
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