Lomé a accueilli samedi la 17ème édition de la Journée nationale de solidarité (JNS) en soutien aux Personnes Vivant avec le VIH (PVVIH). Cette manifestation a été organisée par la Plateforme des Organisations de la Société Civile (OSC) de lutte contre le VIH/Sida. Elle s’est déroulée en présence des autorités locales, des partenaires des acteurs de la société civile.
Cette année, la célébration a porté sur le thème : « Construire un futur serein : empathie, solidarité et égalité. ». L’objectif était de manifester affection et soutien envers les personnes touchées par le VIH, tout en luttant contre la stigmatisation et la discrimination.
« Nous devons les traiter comme des personnes infectées, mais non comme des malades condamnés. Il faut une cohésion d’amour pour freiner la progression du VIH/Sida. Nous devons faire comprendre que vivre avec le VIH n’est pas une fatalité. Aujourd’hui, l’espoir est permis. Nul ne devrait mourir de cette maladie » a déclaré Eric K. Gunn, le président de la Plateforme Grand Lomé et Directeur exécutif de l’ONG ASDEF.
Journée nationale de solidarité
Pour Simplice Anato, président national de la Plateforme des OSC de lutte contre le VIH/Sida, la Journée nationale de solidarité a marqué un tournant important dans la prise en charge des PVVIH au Togo. En effet, c’est grâce à cet événement que les premières mesures de soutien du gouvernement, comme la mise à disposition des antirétroviraux (ARV), ont été prises.
« Aujourd’hui, ces médicaments sont gratuits sur toute l’étendue du territoire. Avant, ils étaient inaccessibles à cause de leur coût élevé », a rappelé M. Anato. Selon lui, cet effort a permis de faire passer le taux de prévalence du VIH de 6% à 1,2% dans le pays. Le Togo a donc fait des progrès significatifs dans la lutte.
Pour renforcer cet espoir, les participants ont allumé des bougies en mémoire des personnes décédées des suites du VIH/Sida, tout en réaffirmant leur détermination à atteindre l’objectif « zéro nouvelle infection, zéro décès, zéro discrimination ».
Le Togo s’engage à atteindre l’objectif mondial de l’ONUSIDA d’ici 2030 : 95% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut, 95% de ces personnes sous traitement, et 95% d’entre elles avec une charge virale indétectable.
La journée a également été l’occasion de rencontres B2B avec les PVVIH et de visites dans quatre ONGs de Grand Lomé. Les acteurs de la Société civile ont promis de ne jamais baisser les bras tant que la pandémie n’aura pas été éradiquée.
Pour rappel, l’activité est organisée en partenariat avec le PNLS, le CNLS, l’ONUSIDA et le PNUD.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp