L’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) a réuni jeudi à Lomé les magistrats, les forces de sécurités et les journalistes. La rencontre a servi d’un cadre d’échange et de renforcement des relations entre les parties prenantes. L’objectif est de faciliter la pratique du journalisme au Togo.
Plusieurs journalistes, magistrats et forces de sécurité ont participé à cet atelier. Le thème retenu est : « Le rôle des magistrats, des forces de sécurité et des journalistes dans la sauvegarde de la liberté de la presse au Togo ».
« Depuis quelques mois la presse togolaise subit des sanctions excessives et de façon successive. C’est ce qui nous a amené à créer ce cadre de discussion pour mieux échanger sur nos rôles respectifs et à la fin voir les propositions et les recommandations que nous allons faire aux différentes parties prenantes pour pouvoir améliorer la liberté de la presse au Togo », a indiqué Pierre Agbanda, secrétaire général de l’UJIT.
Selon cette organisation professionnelle, la liberté de presse est menacée au Togo. Cette activité vise donc à protéger et à promouvoir cette liberté afin que la démocratie soit durablement enracinée au Togo. Ceci, en impliquant des acteurs essentiels qui doivent militer.
« Nous savons tous que la liberté de presse qui est l’un des principes fondamentaux des sociétés démocratiques est acquise au Togo de hautes luttes. La liberté de la presse n’est pas un acquis définitif. Mais très souvent les relations entre les journalistes et les forces de sécurité d’une part, et entre les journalistes et les magistrats d’autre part ne sont pas toujours au beau fixe. Et nous avons pensé organiser cette rencontre pour améliorer ces relations », a détaillé M. Agbanda.
Il est attendu à la fin de cette concertation, le renforcement d’une relation entre les trois entités, un échange permanent lors des activités professionnelles.