Les Jeux Olympiques de Paris 2024 avancent à grandes enjambées. Pendant ce temps, les athlètes togolais se trouvent confrontés à une série de difficultés menaçant leur participation. Après avoir fait des préparatifs, chacun de son côté, avec des moyens de bord, des problèmes financiers et logistiques mettent désormais à mal leur quiétude pour de bonnes prestations. L’Etat togolais est appelé à agir.
Des incertitudes quant à la participation
C’est dans une précarité financière alarmante que les athlètes togolais préparent leur participation aux jeux. Des informations recueillies de sources proches de la délégation laissent croire que le ministère des Sports du Togo prévoit d’allouer seulement 500 000 FCFA (environ 760 euros) par athlète pour leur participation aux Jeux. Alors qu’en Côte d’ivoire par exemple, il est connu de tous que le gouvernement a décaissé 450 millions de FCFA (environ 686 000 euros) pour une meilleure participation des athlètes qualifiés.
La situation financière précaire se reflète dans les difficultés logistiques sur le terrain. Un rapport interne indique que la délégation togolaise a connu des problèmes dès son arrivée au village olympique de Saint-Denis. Faute de justificatifs de paiement, l’intégration dans les logements a été retardée de plusieurs heures.
L’organisation des Jeux Olympiques 2024 a également adressé une note au Togo signalant un solde dû de plusieurs milliers d’euros, exigeant une preuve de virement immédiate. Sans ce paiement, aucun traitement ne pourrait être accordé à la délégation togolaise, compromettant ainsi sa participation aux Jeux.
Situation des athlètes togolais
De même, les accréditations pour une partie de la délégation ne sont toujours pas disponibles, et les véhicules prévus n’ont pas pu être mis à disposition faute d’assurance. Cette situation contraste fortement avec les ambitions affichées par le Comité National Olympique du Togo (CNO-TOGO). Son président, Deladem Akpaki, avait effectué une visite des sites de compétition, espérant décrocher une nouvelle médaille après celle obtenue par Benjamin Boukpeti aux Jeux de Pékin en 2008.
Akoko Komlanvi (aviron), Eloi Adjavon (triathlon), Naomi Akakpo (athlétisme), Jordano Daou et Adèle Gaïtou (natation) sont les athlètes togolais qualifiés pour ces jeux. Ils se retrouvent dans une situation délicate à quelques jours de l’ouverture des Jeux.
Le temps presse pour le Togo, et la résolution rapide de ces problèmes financiers et logistiques est cruciale pour permettre aux athlètes togolais de participer dans des conditions acceptables et de représenter dignement leur pays sur la scène internationale.
De la responsabilité de l’Etat togolais
La responsabilité financière de la délégation olympique incombe principalement à l’État togolais. Cette situation du Togo met en lumière les défis auxquels sont confrontés certains pays africains dans la préparation de tels événements sportifs majeurs et soulève des questions sur le soutien apporté aux athlètes de haut niveau dans ces nations.
La participation aux Jeux Olympiques ne représente pas seulement une opportunité sportive, mais aussi une question de prestige national. Pour le Togo, la présence de ses athlètes à Paris est une chance de montrer les talents de la nation et de renforcer son image à l’international.
Il est alors de bon ton que le gouvernement togolais résolve ces problèmes logistiques et financiers afin de permettre à ses représentants de pouvoir représenter dignement la Terre de nos Aïeux.
Le Togo se trouve à un carrefour critique alors que les Jeux Olympiques de Paris doivent débuter le 25 juillet. Et le monde entier observe les dirigeants togolais.
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