Le Togo publie enfin son 11è rapport sur les activités extractives. Le rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) disséminé mercredi révèle que le Togo a engrangé plus de 17,53 milliards FCFA de recettes en 2020. Le pays attend désormais la levée de sa suspension.
Le Groupe multipartite de l’ITIE-Togo met à la disposition du public les données de 2020. Ces données financières, économiques et contextuelles portent sur les revenus issus des activités d’exploitation des ressources du secteur extractif togolais durant l’année 2020.
Selon le rapport, le Togo a engrangé 17,53 milliards FCFA de recettes en 2020. Au cours de cette période, le secteur a contribué à hauteur de 1,5% au PIB, 1,4% à la création des emplois, 13% aux exportations et 2,5% aux revenus de l’Etat.
L’élaboration du rapport qui devait être publié au plus tard le 31 décembre 2022, a pris un peu plus de temps que prévu. Ce qui a valu la suspension du Togo conformément aux dispositions de la Norme ITIE.
D’après ladite Norme, les pays mettant en œuvre l’ITIE doivent publier régulièrement un rapport sur les données du secteur extractif et ces données ne doivent pas être datées de plus de deux ans.
Le Togo pourrait revenir dans l’ITIE
En suspendant le Togo en février dernier le conseil de l’Administration de l’ITIE a clarifié que la sanction du Togo sera automatiquement levée si le rapport est publié dans les 6 mois suivant la date limite de rapportage.
« La suspension du Togo doit être levée à présent que le pays a dévoilé les chiffres du secteur extractif concernant l’exercice 2020 », a indiqué Le Groupe multipartite de l’ITIE-Togo.
L’ITIE est une organisation internationale à but non lucratif et de droit norvégien, dont le but est de promouvoir les bonnes pratiques de la transparence et de la redevabilité dans la gouvernance du secteur extractif. Notamment les secteurs pétrolier, gazier et minier.
Le Togo est membre de cette structure internationale depuis 2013. La mise en œuvre de la norme au Togo depuis 2013, inclut comme spécificité nationale l’extraction de l’eau, considérée au regard du code minier comme une ressource du secteur extractif.