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En conférence de presse mardi, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition indique qu'il n'est pas question de rencontrer une mission dirigée par la diplomate nigérienne. Â
« La coalition a décidé de ne pas rencontrer la mission de l’OIF non pas parce qu’elle a quelque chose contre l’OIF mais à cause de la délégation qui est envoyée. Notamment à cause du rôle que la personne qui est chef de cette mission, c’est-à -dire Mme Aichatou Midaoudou a déjà joué ici au Togo », a indiqué Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Selon la coordonnatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, ce rejet de la mission de la Francophonie est une façon d'envoyer un signal très fort à la Communauté internationale que les opposants togolais sont déterminés à aller jusqu’au bout de sa lutte qui a pris une autre tournure depuis le 19 août dernier.
« Nous ne voulons pas qu’on nous prenne comme caution pour servir des intérêts qui sont contraires à ceux du peuple togolais. Nous n’irons pas à cette rencontre et nous continuerons la lutte », a  affirmé Mme Adjamagbo-Johnson.Â
Toutefois, la coalition remercie l’OIF pour l’intérêt qu’elle accorde à la situation qui prévaut actuellement au Togo. L'organisation avait assisté le Togo en 2015 pour régler la question du fichier électoral qui a servi pour l'élection présidentielle de la même année.
La conférence de presse a été l'occasion pour l'opposition d'annoncer de nouvelles manifestations à partir du mercredi 18 octobre 2017. Ces marches chuteront devant les bureaux de la CEDEAO à Lomé. Il sera question pour l'opposition de manifester son désaccord avec la CEDEAO en ce qui concerne le référendum annoncé par les autorités togolaises.
« Nous trouvons que la CEDEAO est allée très loin en incitant le gouvernement à fixer d’ores et déjà la date du référendum alors que le peuple réclame le retour de sa constitution de 1992 », déclare Brigitte Adjamagbo-Johnson.