Dans son rapport annuel pour l’année 2017, il est indiqué que le bloc d’exploration a été attribué par le gouvernement ghanéen à une coentreprise composée de Blue Star Exploration, la société publique du pétrole du Ghana (GNPC) et Heritage E & P.
Très vite, l’opération a été contestée par les autorités togolaises pour qui la concession pétrolière octroyée est un territoire togolais.
Le rapport du PIAC révèle que les compagnies exploratrices ont souvent été intimidées par les gardes côtes togolais à chaque tentative d’exécution de leurs cahiers de charges.
Une situation qui a poussé le Comité de l'intérêt public et de la responsabilité à recommander aux autorités ghanéennes de trouver une solution avec le Togo notamment en délimitant la frontière maritime avec le Togo.
« Le PIAC a noté les revendications défavorables des autorités togolaises concernant sa frontière maritime avec le Ghana, notamment sur le bloc ultra-profond Keta Est et exhorte le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour délimiter la frontière maritime du Ghana avec le Togo et résoudre le différend qui n’est encore qu’à un stade précoce », avance le PIAC.
Avant le Togo, le Ghana a eu à faire face à des contestations de la Côte d’ivoire concernant un vaste périmètre pétrolier situé à la frontière maritime des deux pays. Après 8 ans de dispute, le tribunal international du droit de la mer a tranché en faveur du Ghana.
Qu’en sera-t-il avec le Togo ?