Les manifestations du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) ont effectivement démarré lundi en Guinée. Le mouvement a été réprimé dans le sang. On déplore la mort d’un adolescent de 16 ans suite à des tirs des forces de l’ordre.
Les heurts entre les services de sécurité et les opposants au projet de référendum devant donner la possibilité d’un 3e mandat de l’actuel président Alpha Condé, ont fait 1 mort lundi.
Ce bilan a été conformé par un des médecins présents sur le terrain. Quatre autres personnes ont été gravement blessées par les tirs des forces de l’ordre au cours des mêmes incidents à Sonfonia Gare, quartier périphérique de la capitale guinéenne.
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Toujours lundi, plusieurs quartiers de Conakry étaient le théâtre d’affrontements entre les forces de sécurité massivement déployées et des manifestants répondant à l’appel à la mobilisation lancé par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC).
« C’est un franc succès. Simplement que nous déplorons des morts. Il y a au moins un ou deux jeunes gens qui ont été gravement atteints. Il y en a un qui est déclaré mort. Et l’autre dont le pronostic est très engagé, sans compter d’autres sous blessures », a déclaré Sidya Touré à des médias guinéens.
La Coalition des partis d’opposition, des syndicats et des membres de la société civile s’oppose farouchement à une révision de la Constitution évoquée par le pouvoir guinéen. Si le projet aboutit, il permettrait à Alpha Condé (81 ans) qui est en train de boucler ses 2 mandats, de se présenter fin 2020 pour un troisième mandat.
La Constitution guinéenne actuelle limite le nombre à deux quinquennats.
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