Point focal du gouvernement et du parti au pouvoir au dialogue inter-togolais et sur les questions politiques, Gilbert Bawara s’est prononcé mercredi sur la feuille de route de la CEDEAO pour une sortie durable de crise au Togo. Le ministre de la fonction publique explique que le pouvoir accueille les recommandations avec satisfaction. Celui qui croit qu’une nouvelle page s’est ouverte pour le Togo à l’issue du sommet de Lomé indique que les dispositions sont en train d’être prises pour une mise en œuvre rapide des décisions, ensemble avec l’opposition.
Le ministre s’est réjoui de l’évolution positive et déterminante que consacre le sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO marquant ainsi une nouvelle étape dans l’évolution politique du Togo
Excluant tout sentiment de triomphalisme, Gilbert Bawara a expliqué au micro de Savoirnews que les décisions prises par les Chefs d’Etat de la sous-région ouest-africaine ne consacrent pas la victoire d’un camp contre un autre ni de certaines positions contre d’autres.
« La vérité est que nous n’aurions jamais dû en arriver là, en contribuant les uns et les autres à mutiler notre propre pays et à tourmenter nos concitoyens avec toutes ces violences gratuites, ces exactions et ces dégâts insensés qui ont causés énormément de préjudices et de dommages à la cohésion et à l’économie. Laissons maintenant ces moments de discorde derrière nous et travaillons ensemble, dans un esprit de fraternité et de compréhension mutuelle pour le progrès économique et social de notre pays et pour de meilleures conditions de vie pour nos concitoyens », a-t-il déclaré.
{loadmoduleid 210}
Se prononçant sur la mise en œuvre des décisions contenues dans la feuille de route de la CEDEAO, le ministre Bawara nous confie que le gouvernement togolais entend travailler ensemble avec la Coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
« On travaillera ensemble, avec plus de concertations et d’ouverture aux idées et propositions des uns et des autres », a-t-il dit.
Pour M. Bawara, travailler ensemble ne nécessite pas la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ou d’ouverture comme d’aucuns le soutiennent.