Le gouvernement ghanéen a annoncé mardi avoir déjoué un coup d’Etat. Selon le ministre ghanéen de l’information, le complot visait la présidence et allait déstabiliser le pays. L’intervention des forces de sécurité ghanéennes a permis de déjouer l’attaque. Plusieurs personnes sont aux arrêts dont des officiers de l’armée.
Dans un communiqué rendu public mardi, le ministre ghanéen de l’information indique que l’attaque a été déjouée le vendredi dernier. Selon lui, une opération de sécurité conjointe du CID et de la BNI a conduit à l’arrestation de trois personnes et à la saisie de plusieurs armes.
Dans un communiqué, le ministre précise que parmi les personnes arrêtées figurait un fabricant d’armes local.
« L’opération a eu lieu après 15 mois de surveillance et de collecte de preuves sur les activités des principaux suspects et autres » », lit-on dans le communiqué.
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Kojo Oppong Nkrumah, a révélé que des militaires, dont un officier, étaient en garde à vue pour la tentative de coup d’Etat.
« Le groupe a mis en place des mesures pour se procurer des instruments lui permettant d’exécuter ses plans et a même commencé à tester certains d’entre eux. C’est pourquoi les agences de sécurité ont dû intervenir immédiatement. D’après le mémoire des agences de sécurité, ils surveillent les activités d’un groupe de personnes qui prévoyaient de renverser le gouvernement depuis environ 15 mois », a commenté le ministre Oppong Nkrumah.
Selon lui, des poursuites judiciaires seront engagées contre les suspects dans les prochains jours.
Le gouvernement ghanéen avait déjà annoncé que depuis l’année dernière, l’un des suspects « a contacté un certain nombre de militaires en service et leur a parlé pour les convaincre d’élaborer et d’exécuter un complot visant à obtenir des armes, à prendre le contrôle d’installations clés et à obtenir des fonds en vue de prendre le pouvoir ».
A noter que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est arrivé au pouvoir à l’issue de l’élection présidentielle de décembre 2016 remporté face au président sortant, John Mahama. Le pays organise de nouvelles élections l’année prochaine.
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