Accusé d’avoir porté atteinte aux droits de l’homme et d’avoir abusé de son pouvoir, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo est dans le viseur de certains citoyens. Une pétition est adressée au Parlement ghanéen pour entamer contre lui une procédure de destitution. Une affaire de relation extraconjugale est à l’origine.
La pétition est initié par Issifu Seidu Kudus Gbeadese, Elikem Kotoko et Stephen Kwabena Attuh à la suite de certaines allégations portées contre Nana Akufo-Addo par une ghanéenne basée au Canada, Evelyn Aidoo. Celle-ci est connue sous le nom de Serwaa Broni sur les réseaux sociaux.
Les accusations contre Nana Akufo-Addo
Cette ghanéenne a allégué entre autres qu’elle avait une relation intime avec le Président Akufo-Addo. Elle ajoute que par la suite, elle a subi plusieurs menaces de mort, accusant le chef de l’Etat ghanéen d’avoir mandaté un certain Hopeson Adroye, précemment coordinateur adjoint de la sécurité nationale en charge de l’aéroport et d’autres agents de la sécurité nationale pour organiser une attaque à main armée contre elle.
L’opération aurait donc pour but de « récupérer des preuves de la liaison intime avec le Président à partir de son téléphone et d’autres gadgets électroniques ».
Selon les pétitionnaires, il est impérieux d’adresser une pétition au parlement à la suite d’allégations cohérentes portées par Serwaa Broni contre le Président du Ghana. Notamment sur plusieurs chefs d’atteinte aux droits de l’homme dont d’abus de pouvoir.
Pour les initiateurs de cette démarche, si les accusations s’avéraient, elles équivaudraient à « une violation des droits de l’homme, un abus de pouvoir, exposant la sécurité du Ghana à une menace extérieure …» ainsi qu’à « … traîner la réputation de la haute fonction de Président dans le discrédit ».
Les pétitionnaires convoquent l’article 69 de la Constitution de 1992 pour fonder leur démarche.