Un projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’ouest (WACA ResiP) sera lancé bientôt au Togo. L’annonce a été faite par le ministère de l’Environnement, du développement durable et de la protection de la nature il y a quelques jours. Le projet sera financé par l’Association internationale de développement (IDA) et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). L’objectif est de recourir à une structure de développement pour la formation et l’accompagnement des acteurs communautaires sur les bonnes pratiques innovantes de gestion durable des terres dans la région Maritime.
Les autorités publiques indiquent qu’il s’agit de 11 sous-projets communautaires qui impliquent, entre autres, la gestion des aires communautaires de haute valeur éco systémique, la gestion durable des terres, la réhabilitation des petites infrastructures endommagées par les aléas. A cela s’ajoutent les travaux de curage des canaux naturels pour l’amélioration de la performance des canaux de drainage des eaux, la pollution et la gestion des déchets et les activités génératrices de revenus.
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Le ministère estime qu’afin d’atteindre la finalité, celle de réduire la vulnérabilité des bénéficiaires que sont les femmes et les jeunes, « les communautés doivent s’engager aux respects des clauses contenues dans les conventions ».
Le projet en question s’étalera sur deux campagnes agricoles, dont chaque étape sera sanctionnée par un rapport de mission.
Il s’agira en fait, pour ces sous-projets, d’assurer aux ménages et aux communautés dévalorisées, un meilleur accès aux infrastructures socioéconomiques et une amélioration dans la gestion durables des terres et des forêts.
Ainsi pour y parvenir, les autorités lanceront un recrutement de 200 acteurs communautaires, qui seront ensuite formé sur les pratiques innovantes de gestion durable des terres. Ces derniers seront aussi accompagnés dans la mise en œuvre des pratiques innovantes d’agroforesterie pendant deux campagnes agricoles. La durée d’un cycle de formation sera de deux semaines maximum, y compris l’accompagnement des bénéficiaires pour l’identification et la budgétisation des besoins en intrant et équipement pour la mise en œuvre des pratiques innovantes de gestion durable des terres.
Notons que l’ensemble des financements issus de IDA et du FEM par le biais de la Banque mondiale s’élève à 1,544 milliard de francs Cfa.
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