La Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) va renouer avec les mouvements de grève après un mois de trève. La Coordination, qui après de multitudes rencontres avec le Premier ministre, Komi Selom Klassou avait donné trois semaines au gouvernement pour ouvrir un dialogue sur la crise du système éducatif, entame une nouvelle grève de 72 heures à partir du mardi 30 janvier prochain. Yawovi Atsou- Atcha et ses camarades entendent durcir le ton et boycotter les examens de fin d’année si les revendications restent insatisfaites.
« La Coordination des Syndicats de l’Education du Togo (CSET) constate avec indignation le caractère dilatoire caché que revêt une fois encore cet énième groupe de travail afin de perdurer la crise qui n’a eu que d’impacts négatifs quant à la qualité de l’enseignement au Togo », précise le communiqué de la CSET qui appelle tous les camarades enseignants, les chefs d’établissements et les inspecteurs à respecter le mot d’ordre de grève d’indignation les 30, 31 janvier et le 1er février prochain.
Il s’agira pour les enseignants grévistes de faire entendre leur voix une nouvelle fois sur la question des primes et indemnités, de l’adoption et l’application du statut particulier de l’enseignant togolais.
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La coordination indique que la question de prime et indemnités est prioritaire lors des discussions dans le groupe de travail et qu’au terme de trois jours de cessation de travail susmentionnés si elle ne trouve pas satisfaction, la grève restera reconductible les prochains jours.
Elle conclut que toutes les évaluations avant, pendant et après la période de grève sont boycottées jusqu’à satisfaction.
Rappelons que la reprise des mouvements de grève annoncée par la CSET est une preuve de l’échec cuisant du cadre de discussion de dialogue mis en place au sortir de la rencontre du 11 janvier dernier entre gouvernement et centrales syndicales de l’enseignement.