En 2018, le Togo connaîtra des échéances électorales. Le pays devra tenir des élections locales et législatives. Les professionnels de médias se mobilisent pour la transparente de ces processus électoraux afin d’éviter les turbulences habituelles.
Le processus électoral est un processus au quel prennent part plusieurs parties. Et si chaque partie assume pleinement et rigoureusement ses responsabilités, tout se déroulait dans la quiétude. Les professionnels des médias ne sont pas en marge. Ils doivent assumer leurs responsabilités.
« De par leur mission, les professionnels de médias sont sensés former et informer les populations. Et il y a des règlements qui régissent spécifiquement les périodes électorales », rappelle André Kanyi Afanou, coordonnateur du bureau du Centre régional des droits civils et politiques (CCPR).
« Ils doivent premièrement informer sur les réglementations applicables durant les processus électoraux, interagir avec les politiques pour voir quelles sont leurs propositions notamment pour aller dans le sens de la cohésion nationale, le maintien de la paix et éviter les dérapages, faire ce qu’on appelle le monitoring c’est à dire le contrôle effectif de ce qui se passe sur le terrain en prenant chaque aspect et points des formations reçues en amont », énumère M. Afanou.
Il laisse entendre par ailleurs que si le constat est fait que les journalistes ne font pas preuve de professionnalisme qu’il faut pendant les périodes électorales, c’est parce que le contexte actuel du Togo n’est pas forcément favorable.
« Mais ce n’est pas général et on constate des efforts des organisations de presse, de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la Communication HAAC et même des organisations de la société civile pour former les journalistes aux processus électoraux », a mitigé toutefois M. André Afanou.