Le ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey a ouvert vendredi la réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du Conseil de l’Entente. La session permettra aux ministres de faire le bilan de l’action engagée depuis 2012 et faire des propositions pour les 5 prochaines années. Par la même occasion, les participants examineront les recommandations faites par les experts de l’organisation et qui portent sur l’audit institutionnel et organisationnel, l’évaluation du plan stratégique 2013-2016 et le nouveau plan stratégique du Conseil de l’Entente.
A l’ouverture des travaux, Robert Dussey a estimé que l’efficience du Conseil de l’Entente passe par des réformes ambitieuses et courageuses qui, à terme, favoriseront la transformation de l’espace Entente.
Le Président du Conseil des Ministres du Conseil de l’Entente est conscient que cet objectif de la transformation de l’espace Entente ne sera jamais atteint dans un climat de crise, d’insécurité et d’instabilité.
Ainsi, a-t-il indiqué que le rapport relatif au mécanisme entente de renseignement adopté lors de la 3ème réunion annuelle des ministres en charge de la sécurité et des frontières sera également examiné lors des travaux.
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A la suite du ministre togolais, Mohamadou Abdoulaye, le Secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente a estimé que le Conseil de l’Entente suscite un nouvel espoir pour la jeunesse des pays pour avoir ces dernières années contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations à travers les projets d’électrification rurale, d’hydraulique villageoise, de construction de classes et de centres de santé au soutien aux événements culturels majeurs
Pour M. Abdoulaye, l’organisation repose désormais sur une gouvernance conforme aux standards internationaux. Toutefois, a-t-il dit, il sera nécessaire de relever les défis liés au financement et aux capacités opérationnelles du Conseil de l’Entente.
Les ministres examineront également la réforme du Centre régional pour l’entretien routier (CERFER). Cette réforme a déjà reçu un financement de 5 milliards de francs CFA de la part de la Banque africaine de développement (BAD).