Ayéda Robert Kotchani est en mission officielle à Lomé pour une durée de 3 jours. Lundi, le représentant régional du Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest (BRAO) du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) a rencontré des professionnels des médias togolais. Les discussions ont porté sur les défis liés à la liberté de la presse dans le pays.
A Lomé, Robert Kotchani aura des contacts avec la société civile, les médias, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), ainsi que des ministères clés comme celui en charge des droits de l’homme. Une audience est également prévue avec le secrétaire général du gouvernement.
Lors de sa rencontre avec les médias, M. Kotchani a souligné l’importance de recueillir les points de vue des journalistes et des organisations de la société civile afin de les porter à l’attention des autorités compétentes.
« L’idée est de discuter avec ces acteurs pour identifier les points de plaidoyer qu’ils souhaitent que nous présentions aux autorités. Nous avons également convenu d’organiser des activités de renforcement des capacités pour les professionnels des médias, axées sur des thèmes tels que la déontologie, le professionnalisme, et la lutte contre les discours de haine », a-t-il précisé.
Parmi les points soulevés lors des discussions avec les médias, deux enjeux majeurs ont été identifiés, notamment la mise en œuvre pratique de la Loi sur l’accès à l’information de 2016, et le soutien au fonds de la presse.
Les médias ont exprimé le besoin de voir cette loi appliquée de manière concrète au Togo. Il a été suggéré que le fonds en question soit utilisé pour aider les entreprises de médias à mieux remplir leurs fonctions sociales, notamment en ce qui concerne les salaires et autres besoins des professionnels des médias.
Robert Kotchani s’attend à des améliorations
Concernant l’état des droits de l’homme au Togo, Robert Kotchani a noté des avancées tout en reconnaissant qu’il reste des marges d’amélioration. Il a salué le travail des institutions de protection des droits de l’homme, comme la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), ainsi que l’engagement actif de la société civile.
« Bien que la situation en matière de droits de l’homme au Togo ait connu des améliorations, il reste des défis à relever. Nous sommes là pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des recommandations internationales et pour combler les lacunes identifiées », a-t-il déclaré.
Les prochaines étapes incluront l’organisation de séminaires et d’activités de formation visant à renforcer les capacités des médias dans le pays.
L’un des aspects majeurs de la mission est une activité de renforcement des capacités destinée aux nouveaux membres de l’institution nationale des droits de l’homme.
Cette activité, qui se tiendra les mardi et mercredi prochains, comprendra des présentations sur divers aspects des droits de l’homme. Elle vise à fournir une documentation utile tant pour les nouveaux membres que pour la bibliothèque de l’institution.
Cliquez-ici pour nous rejoindre sur notre chaîne WhatsApp